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Amilcar Cabral

Amilcar Cabral fut l'instrument, le maitre penseur et guide de la révolution du peuple opprimé contre les forces colonialiste et par son intelligence et génie stratégique réussit à mener une lutte qui fit effondrer le système colonisaliste de ses deux pays, la Guinée Bissau et le Cap-vert. Néanmoins oublié de la mémoire collective comme beaucoup d'autre illustre combattant et intellecte du continent Africain, son histoire mérite d'etre connu et rappelé par tous, d'un homme qui eu une vision pour son pays et son peuple.

 

Né le 12 septembre 1924, à Bafatá, dans l’est de la Guinée-Bissau, de parents cap-verdiens originaires de l’île de Santiago, Amilcar Cabral a vécu toute sa vie sous la double identité d’insulaire cap-verdien et de continental guinéen. Son père Juvenal Cabral, instituteur en Guinée, lui avait donné son prénom en l’orthographiant Hamilcar, en souvenir du grand Africain qui fit trembler l’Empire romain ! La famille regagne le Cap-Vert en 1931, et le jeune Amilcar fait ses études à Praia, puis au lycée de São Vicente. C’est une période où la sécheresse chronique frappe durement ces îles sahéliennes, les famines successives (1941-1942 ; 1946-1948) ont fait entre 20 et 50 milles morts. Pour Cabral, ce n’est guère une fatalité : la sécheresse peut être combattue. Il opte pour des études d’ingénieur agronome, qu’il réussira brillamment à l’université de Lisbonne. Nommé directeur du Centre expérimental agricole de Bissau, il acquiert une connaissance précieuse du pays et de sa structure socioéconomique.

En 1956, Amílcar Cabral, fonde le Parti Africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC : Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde).

Il ne forme pas ce parti, qui est d'abord clandestin, seul. Il est accompagné par Luis Cabral (son demi-frère et futur président de la Guinée-Bissau), Aristides Pereira (futur président de la République du Cap-Vert), Abilio Duarte (futur ministre et président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert), et Elisée Turpin.

Le PAIGC de Cabral tente d’amener le gouvernement de Lisbonne à négocier pour mettre fin pacifiquement à la colonisation. En vain. Le PAIGC lance la première action contre les forces d’occupation en janvier 1963. Sous l’impulsion de Cabral, la guérilla prend un essor rapide qui ne tarde pas à mettre l’armée coloniale en difficulté.

Pour préparer la libération des territoires il créa des camps d'entrainement pour les soldats dans les pays voisins dont le Ghana avec la permission de Nkwame Nkrumah. Agronome de formation, il réalisa que ses soldats ne pourraient mener une lutte a succes sans savoir vivre et cultiver de la terre du pays en cohabitation avec la population locale. Il enseigna à ses troupes la cultivation de la terre et les envoia enseigner de meilleure technique au fermier locale pour avoir une meilleure production pour leur famille et tribu durant les périodes sans combat.

 

Cabral et son parti créa également un commerce équitable qui se déplacait a l'intérieur du pays et des campagne pour vendre aux populations locale des produits élémentaires a des prix plus bas que ceux des propriétaires de magasins coloniaux faisant défaillir l'économie en place. Durant les périodes de combat, Cabral eu également l'astucieuse idée de créé des hopitaux itinérant et des stations clé dans la zone de conflict pour distribuer des soins médicaux de qualité, rapide et effectif aux soldats blessé de son parti mais également à la population se basant sur les produits médicaux recueillis auprès de l'Union Soviétique et la Suède. Après avoir lutté pendant 20ans, Cabral est assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry (Guinée)par des membres de son parti complices des portugais . En effet son métissage culturel ainsi que le proximité de son demi-frère Luis de mère portugaise avec l'élite Cap-Verdienne ( réputé proche des portugais)dérangeait beaucoup de militant du mouvement ainsi que le président guinéen, Ahmed Sékou Touré. Le rêve d'union de Cabral sera définitivement enterré après le coup d’Etat de 1980 en Guinée-Bissau. L’indépendance de la Guinée-Bissau a été reconnue le 10 septembre 1974 par le Portugal, soit une année avant celle du Cap-Vert.

LE 5 juillet 1975, l'indépendance est signé .

De 1975 à 1990, le Cap-Vert vivra sous un régime de parti unique animé par le PAIGC. Avant de connaître, en 1991, les premières élections législatives pluralistes de sa jeune histoire, remportées par le Mouvement pour la démocratie. Depuis, les alternances paisibles se suivent dans cet archipel devenu un modèle démocratique en Afrique.



 

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